
Homme politique français. (Fontougnac 1917 – dans un train 1976).
Né de Léon Gerpounade, directeur de couvent, et de Marceline Tasson, coureuse cycliste, le jeune Rolland grandit alternativement dans la bonne humeur et la religion. Tout d’abord fasciné par les insectes, il se tournera pourtant vers l’enseignement. Scandalisé par la variété de couleurs de cheveux de ses élèves, il préconise l’uniformisation des têtes par le port d’un bonnet aux couleurs de la République Française.
En 1932, il passe ses vacances d’été au Congo Belge, où il contracte une allergie à la population locale et manque de perdre la vie. A peine soigné de son urticaire, il fonde une revue scientifique, La Fusée Moderne, dont le premier numéro est consacré à son projet d’exiler les Aborigènes d’Australie dans l’espace.
Peu lue, La Fusée Moderne cesse de paraître en 1935, et ce n’est qu’à l’armistice de 1940 que Rolland Gerpounade peut enfin nouer des relations mondaines à Paris. Il fonde une association philanthropique pour l’amitié franco allemande. A la libération, Rolland Gerpounade prend un congé sabbatique de 8 ans en Argentine.
Grâce à son sens de l’humour, Rolland Gerpounade renoue avec la politique française dans les années 60 en fondant l’Amicale Terroriste de la Croix Enflammée, un parti d’Extrême Droite aux thèses ouvertement racistes, mais énoncées avec un accent méridional chantant et sympathique.
Elu sénateur en 1976, il se suicide la même année en s’apercevant qu’il est noir.