
Femme de lettre inclinée ( Buenos-Aires, 1921 – Pontault-Combault, 2012 )
67 ème enfant de Fernand Gourdalon, industriel et descendant de chevalier, et de Henriette-Françoise Mouquette, tromboniste sans coulisses, elle est la petite-fille du poète Paul Mouquette.
Ambidextre et âgée de 8 ans, elle se sectionne le bras gauche avec une mâchoire de chien pour se forcer à écrire de la main droite. Cette amputation volontaire sera la cause d’un déséquilibre qui la fera pencher toute sa vie du même côté.
Prolixe et engagée, Marie-Vendée Gourdalon-Mouquette a écrit de nombreux ouvrages destinés à édifier la jeunesse française de France.
Entre 1940 et 1943, elle rédige une œuvre monumentale en langue allemande. Le manuscrit, en caractères gothiques, a été détruit en 1944 des mains de Mme Gourdalon-Mouquette elle-même, sans doute par modestie.
Invitée sur l’antenne de France Horticulture le 5 février 1977, sa phrase « C’est toujours la faute des érables » la fait connaître du grand public.
Œuvres principales :
Poésie :
28 rimes en imes (Editions Dussions, 1939)
Essais :
Fromages de Nos Régions (Editions de Nos Régions, 1981)
Fleurs de Nos Régions (Editions de Nos Régions,1983)
Montagnes de Nos Régions (Editions de Nos Régions, 1987)
Clochers de Nos Régions (Editions de Nos Régions, 1996)
Régions de Nos Régions (Editions de Nos Régions, 2002)
Romans :
T’as qu’à les prendre chez toi. (adapté au cinéma sous le titre Faut toujours qu’ça tombe sur nous !) 1988
J’ai rien contre, mais je ne suis pas pour. 1992