
Vêtement féminin amovible, typique du Moyen-Âge Boulde.
Parfois, le birkiki recouvre le corps des femmes de la tête aux pieds, ne laissant apparaître que les yeux (sauf en cas de strabisme disgracieux) ; ou bien il se réduit à une simple pièce de tissu cachant le sexe ou le nez (selon les régions).
A l’origine, le birkiki permet de se protéger des conditions métérologiques extrêmes du Bouldistan, allant de la pluie de gravier à la tempête de grenouilles gelées, en passant par le calme ensoleillé et ennuyeux.
Dès le Xème siècle, la forme du birkiki n’est plus déterminée par les conditions climatiques, mais par la volonté des hommes : selon l’humeur masculine, une femme boulde du moyen-âge peut donc se retrouver nue dans la neige, ou suant comme une vieille limace sous un birkiki intégral par 52°C.
A force de se couvrir et se découvrir, les femmes bouldes sont sujettes à de nombreux problèmes de santé : en 1187, une terrible épidémie de rhinopharyngite emporte les trois quarts d’entre elles.
La population masculine boulde se retrouve alors comme deux ronds de shagmi (sorte de flan au beurre de poule). Le birkiki est relégué aux oubliettes, le Bouldistan se repeuplera grâce à un système d’entrée gratuite pour les femmes dans les discothèques.