N.M. (du grec ancien kopros = excrément). Figure de rhétorique consistant à fracasser la tête de son contradicteur.
Le coprolisme a été théorisé par Michel Bougrave (1612 – 1676), un philosophe mystique dont le crâne était saturé de matières fécales, à cause d’une mauvaise utilisation de ses voies digestives. On a recours au coprolisme contre un adversaire plus intelligent que soi, et dont on ne comprend pas le propos, ou sur simple demande d’un tiers. Michel Bougrave a remarquablement utilisé le coprolisme sous forme de poison contre le peintre Denis Fronchelle qui avait dessiné un chat, alors que Bougrave préférait les chiens.