
La crache (Crascies Virulescens) est une maladie rare, pouvant infecter l’ensemble des vertébrés, à l’exception des crocodiles, des poissons et des chihuahuas.
La crache s’attrape par courant d’air. Le temps d’incubation de la maladie est variable en fonction de la pression atmosphérique. Exemple : à 1013hPa, les premiers symptômes apparaissent au bout de 14 heures et 11 minutes après l’exposition au courant d’air. La maladie se développe ensuite en trois phases.
Phase 1 :
L’individu infecté est sujet à des éternuements violents, qui peuvent le faire reculer de plusieurs mètres selon sa masse corporelle. Les premières manifestations de la crache ressemblent à un rhume. Par conséquent, la maladie est difficile à diagnostiquer et l’encraché, lorsqu’il se plaint, passe souvent pour une petite nature. Dans 77% des cas, le malade se vexe et atteint la deuxième phase de la maladie.
Phase 2 :
Maussade et renfrogné, le malade crache sur tout ce qui passe à sa portée. L’encraché se coupe alors de son entourage et abandonne tout lien social. Souvent sujet à une soif intense, l’encraché doit cependant rester à proximité des zones habitées, et continue de cracher sur les gens.
Phase 3 :
L’encraché a perdu avenir professionnel, vie sentimentale, ainsi que tout espoir de vie en société. Dans 98% des cas, il finit par cracher sur un ou plusieurs individus excédés qui le massacrent violemment, entraînant une mort brutale, douloureuse, et méritée.
L’issue de la maladie est quasiment toujours fatale.
Le virus responsable de la crache s’appelle Jean-Luc Birgot, et a été découvert en 1987 par l’équipe du Professeur Pougin dans un entrebâillement de porte. Espiègle et léger, il résiste à tous les remèdes. Il est parfois recommandé de lui verser quelques gouttes de jus de citron dessus : ça ne le tue pas, mais ça lui fait mal.